« Un album de chanson est au fond un livre sonore et les douze, treize chansons que nous offre le poète sont bien un récit enjoué mais mélancolique, mélancolique mais enjoué. Une chanson sans chanteur est comme une âme qui cherche un corps ébloui. Ces opus nous balancent des bras aux étreintes joyeuses, des coeurs à revendre, des mots-joie, des crédos libertaires qui veulent pacifier ce temps guerrier qui est enraciné dans notre temps. j’aimerais, la chanson qui donne titre à l’album navigue entre parler et chanter d’un matin magicien. Son écriture invente une conjugaison de ce « conditionnel improbable » qui hâte le pas vers la découverte d’une sorte de morale fraternelle et des sources d’amour offertes à nos oreilles à la Nâzim Hikmet. C’est une chanson que je ressens comme un hymne populaire. »